Votre enfant est en difficulté scolaire.
Ce sont les enseignants qui vous ont alerté, ou encore, vous-même vous en êtes rendu compte en le faisant travailler…
Malgré vos efforts, malgré peut être aussi le recours à des étudiants ou à des professeurs particuliers pour aider votre enfant, ses apprentissages et résultats scolaires n’ont pas vraiment évolué.
Certains vous ont dit qu’il fallait attendre le déclic, d’autres qu’il ne travaillait encore pas suffisamment, d’autres encore ont laissé entendre que votre enfant pouvait être ‘différent’.
Vous n’en pouvez plus de passer des heures à le faire travailler, ou de le voir travailler beaucoup pour un résultat décevant.
Et si votre enfant était différent de la norme, s’il avait des aptitudes et des freins plus particuliers ?
… Et s’il pensait en images ?
… Et s’il était dys ?
Des images aux mots
Au cours de ses premières années de vie, l’enfant n’a pas encore les mots, il pense en images.
En grandissant, il apprend à mettre des mots pour exprimer sa pensée et se confronte à l’apprentissage de l’écriture, c’est-à-dire à retranscrire les sons, de manière abstraite, avec des règles souvent contre-intuitives… (Pensez au son « o » qui se retranscrit aussi dans « au », « eau » ou encore dans « oh »)
Pour certains enfants, ces apprentissages se font sans heurt, mais pour d’autres, qui pensent encore beaucoup en images, la plongée dans l’écriture avec les méthodes classiques peut devenir un véritable calvaire.
L’enfant, dépassé par les règles abstraites qu’il doit assimiler, peut se décourager et se désinvestir de ce que l’on exige de lui à l’école.
Plus encore, il risque de développer un gros manque de confiance en ses capacités.
Quels signes pour détecter un enfant qui pense en images (ou un dys) ?
Les enfants qui pensent en images et, souvent les enfants dys, peuvent manifester les signes suivants :
- Dans le même texte, votre enfant écrit le même mot de plusieurs façons différentes.
- Il modifie souvent les petits mots sans images : par exemple, il dit « lit » au lieu de « il ».
- Votre enfant lit remarquablement bien…mais il ne comprend pas ce qu’il lit.
- Votre enfant a souvent une mauvaise tenue du crayon, de la crispation, de la lenteur dans l’écriture.
- Votre enfant comprend parfaitement la consigne si elle est édictée à l’oral, et il est alors capable de faire l’exercice de maths sans difficulté. Par contre, si la consigne est à l’écrit, pour un même exercice, il n’y arrive pas.
- Il est maladroit : votre enfant fait souvent tomber quelque chose de son bureau… il rattrape rarement la balle… il peut cumuler les difficultés scolaires, sportives, artistiques…
- Votre enfant peut être brillant à l’oral et avoir des résultats très décevants à l’écrit.
- Il n’aime pas l’école, l’idée d’y aller lui donne des maux de ventre, de tête.
- Votre enfant est peut-être en échec scolaire, mais a du talent pour le théâtre, le chant, les constructions, le sport, les relations (il a, par exemple, une empathie naturelle).
- Votre enfant a des problèmes avec le temps : il a du mal à lire l’heure, à être à l’heure, à retenir les dates et leur chronologie.
- Votre enfant ne semble pas attentif, il est souvent rêveur.
- Votre enfant a une mémoire sélective : il se rappelle très bien évènements même très anciens qui l’ont touché d’un point de vue émotionnel, mais il a du mal à retenir ses leçons, malgré les répétitions.
- Votre enfant a beaucoup, beaucoup d’imagination…
Votre enfant cumule-t-il plusieurs de ces signes ?
Il pense probablement principalement en images, et manifeste des traits spécifiques aux dys : son fonctionnement neuronal différent de la « norme ».
Un enfant dys ou qui pense en images est-il moins intelligent ?
A l’origine du mot Dyslexie, deux racines grecques :
- « Dys » renvoie en grec à la « difficulté », au « mauvais fonctionnement » ou encore à la « douleur »
- « Lexie » signifie en grec : « parole, mot »
Dyslexie renvoie donc à une difficulté dans l’apprentissage de la lecture sans déficit sensoriel ni intellectuel.
De nombreuses personnes atteintes de dyslexie font preuve d’une intelligence normale, voire supérieure. Malheureusement, de manière générale, les personnes qui souffrent de dyslexie sont perçues comme moins performantes intellectuellement à cause de cette différence de fonctionnement cérébral.
Les enfants dys ne sont donc pas moins intelligents que les autres enfants. Pour en attester, sachez qu’il existe de nombreuses personnes publiques dyslexiques qui ont réussi leur vie et leur carrière, parmi lesquels : Agatha Christie, Walt Disney, Johnny Hallyday, Astrid Veillon…
La méthode Davis® pour les enfants dys ou qui pensent en images
Si votre enfant combine plus de 10 signes tels que cités ci-dessus, la méthode Davis peut probablement l’aider.
Comment ?
… En lui apprenant à utiliser ses images mentales pour entrer dans le monde des mots, grâce à des outils pour l’attention et la gestion du stress, des outils qui l’aident aussi à être à un bon niveau d’énergie… et aussi grâce à de la pâte à modeler !
La méthode Davis® a été mise au point par Ron Davis, un Américain lui-même dyslexique, qui a beaucoup souffert des difficultés liées à sa dyslexie, avant de bâtir une méthode adaptée aux difficultés, et les spécificités liées à de nombreux « dys »., comme la pensée en images.
La méthode Davis® s’attaque à la racine du problème des dyslexiques. Elle propose un autre regard sur la dyslexie Ce que l’on perçoit comme un problème est à la base un talent.
Les dyslexiques ont un fonctionnement cérébral basé sur les images, une « pensée en images ». Cette capacité est souvent accompagnée d’une autre, très particulière : celle de pouvoir représenter ses idées en trois dimensions.
Pourquoi ces capacités, ces talents, deviennent-ils un handicap ?
Tout simplement parce que ces aptitudes ne sont pas adaptées à l’enseignement scolaire traditionnel basé sur l’écoute, la lecture et l’écriture.
Par exemple, un enfant dys peut être pris de panique quand vous utilisez le mot « expliquer », comme vous pourrez le constater dans ce témoignage d’adolescent :
- Quand je ne comprends pas et qu’on me dit : « je vais t’expliquer » alors c’est pire ! Plus on m’explique, moins je comprends. Pour moi, maintenant, le mot expliquer veut dire « je ne vais pas comprendre »
Étonnant n’est-ce pas ? Et pourtant compréhensible quand on prend le temps d’y réfléchir : on explique avec des mots ! Et pour un enfant qui a déjà du mal avec les mots et qui pense en images, plus on met de mots, plus on augmente sa confusion !
Ainsi, aux problèmes avec les mots se rajoutent des maux : de tête, de ventre, de stress, de confusion, pouvant aller jusqu’à la phobie scolaire.
La méthode Davis® pour un nouvel élan, quel que soit l’âge de l’enfant
Tous les enfants ont envie d’apprendre. Le découragement les gagne parce qu’ils ne comprennent pas ce qui se passe, pourquoi leurs camarades de classe y arrivent, et pas eux, pourquoi ils travaillent beaucoup pour un résultat qui ne cesse de décevoir.
La méthode Davis® permet une approche et une compréhension globale du dyslexique, c’est en cela qu’elle se différencie.
Elle va permettre au dyslexique de s’approprier son mode de pensée et d’apprendre à maîtriser ses troubles qui le mettent en difficulté à l’école.
Elle s’adresse à tous les enfants dyslexiques, quel que soit leur âge et peut donc s’appliquer dès le primaire, mais aussi au collège, au lycée, en études supérieures… Cette méthode n’a pas de limite dans le temps : elle s’adresse aussi aux adultes.
Seul prérequis : la motivation à changer certaines habitudes. Avec les parents, elle est évaluée lors d’un premier rendez-vous qui dure environ 1h30.
Souhaitez-vous découvrir plus en détail la méthode Davis ?
Parlons-nous !
Johanna de Barmon
Facilitante Davis® spécialisée dans les difficultés scolaires et les problématiques « dys »
Tél : 06 15 88 19 95
Cabinet : 32 rue d’Achicourt 62000 Arras
